Les loteries
Les loteries à tirage et les billets à gratter sont parmi les jeux de hasard et d’argent les plus populaires au Québec. Rien d’étonnant puisque jouer à la loterie, c’est facile et attrayant. Qui ne rêve pas de gagner gros? Toutefois, la probabilité de gagner un lot d’importance est très faible, et c’est particulièrement vrai pour le gros lot.
Comment le hasard déjoue nos plans
La loi des grands nombres
Cette loi explique que plus une expérience est répétée, plus les résultats observés sont susceptibles d’approcher la probabilité attendue. Aux jeux de loterie, la probabilité de gagner est faible. Les pertes sont donc toujours plus grandes que les gains à long terme.
C’est ce qui rend le gain du gros lot si unique.
Chaque tirage consiste en une sélection aléatoire de numéros.
À Loto-Québec, les numéros gagnants aux loteries à tirage sont sélectionnés par un générateur de nombres aléatoires. Toutes les sélections ont donc les mêmes chances d’être tirées à chaque tirage.
Le résultat de chaque tirage est indépendant des précédents et des suivants.
Donc, si un numéro a été tiré la semaine dernière, il a exactement la même chance d’être tiré la semaine suivante. Autrement dit, que l’on opte pour jouer nos numéros ou une mise-éclair, les probabilités de gagner sont les mêmes.
Dans une loterie à tirage, chaque combinaison a une probabilité égale d’être tirée.
Par exemple, au tirage classique du Lotto 6/49, chaque combinaison de 6 numéros a une chance sur environ 14 millions d’être sélectionnée – et donc environ 13 999 999 chances de ne pas être tirée. Jouer nos numéros chanceux ou une mise-éclair ne fait aucune différence : les probabilités que ces numéros soient tirés sont les mêmes.
C’est la même chose pour les billets à gratter!
Les billets à gratter sont imprimés en grande quantité et les lots sont distribués de façon aléatoire parmi ces billets. Il n’y a donc aucun moyen de prédire quel billet sera gagnant.
Loto-Québec met tout en œuvre pour s’assurer que chaque numéro gagnant est uniquement le fruit du hasard.
Tout est mis en place pour que les règles de jeu soient respectées :
- Les tirages se déroulent sous la surveillance d’une firme d’auditeurs externe;
- l’impression des billets à gratter suit des procédures strictes.
Les croyances
Départagez le vrai du faux
Les Ontariens gagnent plus souvent aux loteries pancanadiennes.
C'est vrai!
Simple question de mathématiques : les Ontariens sont plus nombreux! Il y a donc plus de billets achetés en Ontario qu’au Québec. À la longue, il y a donc plus de gagnants ontariens, mais aussi plus de perdants! Au final, chaque billet a les mêmes chances de gagner, peu importe où on l’a acheté.
Choisir la même combinaison toutes les semaines augmente la probabilité de gagner.
C'est faux.
Choisir les mêmes numéros toutes les semaines n’a aucune incidence sur la probabilité de faire un gain. Chaque semaine, la probabilité que les numéros de la combinaison soient tirés est la même. C’est la notion de l’indépendance des tours qui prévaut ici : le résultat de chaque tirage est indépendant des précédents et des suivants.
Un numéro qui n’est pas « sorti » depuis longtemps a de bonnes chances de sortir bientôt.
C'est faux.
C’est la croyance des numéros chauds ou froids, qui consiste à évaluer ses chances de gagner en pensant que certains numéros sont plus susceptibles (chauds) ou moins susceptibles (froids) d’être tirés en fonction des résultats récents. Les tirages sont indépendants et tout recommence à zéro chaque fois! C’est ce qu’on appelle l’indépendance des tours!
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